Faire une détox ou faire la paix avec son assiette ?
Est-ce qu’il est bon se faire des cures detox ? Oui ! Est-ce un prérequis pour être en pleine santé ? Pas forcément ! Tout dépend de l’hygiène de vie que nous avons au quotidien. Le corps est une belle machine, très bien rôdée, qui fonctionne (presque) toute seule. En mangeant nous enclenchons une digestion et ce sont nos organes émonctoires qui vont se charger de faire le nettoyage final. Une fois l’assimilation faite, l’intestin va se délester de ses déchets, la peau va transpirer pour évacuer les toxines par le biais de la sueur, nos poumons vont rejeter le gaz carbonique, les reins se drainent via l’urine.
Ce travail s’effectue de manière mécanique pendant la nuit où notre corps en mode repos va avoir le temps de faire son ménage intérieur. Aussi, c’est pour cela qu’au petit matin nous avons envie d’aller à la selle, d’uriner, nous avons peut-être transpiré pendant la nuit ou nous toussons : c’est le signe que le corps se nettoie et qu’il sait faire son travail de manière autonome.
Il peut arriver que ces émonctoires soient paresseux, qu’ils vieillissent. Cela a pour conséquence une élimination plus partielle, moins régulière et donc moins efficace. Un petit coup de pouce est alors le bienvenu.
Une détoxconsiste alors à modifier pendant quelques jours son rythme de vie et son alimentation. On prend le temps de se mettre au vert, de diminuer sa consommation alimentation habituelle, riche en céréales, en sucre et en produits transformés, pour laisser place à une alimentation basée sur les légumes et jus frais, et de consommer des plantes drainantes (romarin, aloe vera, bouleau et autres).
Pain, pâte, viande, sucre : en consommer, est-ce se faire du mal ?
Soyons francs, sauf allergie ou intolérance, manger du pain, des pâtes, de la viande ou encore du sucre n’est pas mauvais pour la santé si notre consommation est raisonnable. La culture française salue une gastronomie qui excelle dans le plaisir et la variété de nos régions. Crêpes bretonnes, choucroute alsacienne, bœuf bourguignon, plats chauds et ensoleillés du sud de la France : faut-il s’en priver ? Non ! C’est l’équilibre entre l’alimentation saine et le plaisir qui est à trouver.
Rien n’est finalement toxique pour le corps, même le sucre s’il est consommé de préférence à l’heure du goûter. En période de pause végétale, on misera sur les fruits frais de saison, les fruits secs, les oléagineux, les graines mais il serait dommage de se priver d’une bonne pâtisserie quand l’envie de plaisir, de partage entre amis ou de célébration sonne à la porte.
Il n’y a pas de rythme idéal pour trouver l’équilibre alimentaire qui nous convient. Adopter la formule de la « bascule », permet de poser un cadre qui marche pour soi.
Faire une bascule c’est choisir des jours sains et des jours plaisirs. Par exemple, manger sain la semaine et s’offrir une relâche le weekend. Ou pour ceux qui auraient du mal à tenir une semaine complète, c’est d’alterner « 2 jours sains, 1 jour plaisir ». L’important est de trouver l’équilibre dans vos semaines pour donner à votre corps ce dont il a besoin pour être nourri mais aussi apporter dans vos assiettes le plaisir qui fait du bien à la tête.
Lors des journées saines, on misera sur les crudités, les légumes, les poissons de préférence cuit vapeur, viandes blanches, les légumineuses telles que les dals de lentilles et légumes, les haricots blancs ou azuki, les légumes lacto-fermentés, les jus de légumes et les compotes ou fruits en dessert. Lors de la journée plaisir, autorisez-vous à choisir le plat qui nous fait envie, même s’il est un peu trop gras ou trop sucré. C’est le moment de se donner rendez-vous avec ces aliments plaisirs… pour les consommer sans culpabilité !